Adrien Trebel
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Il m'a convaincu depuis son arrivée chez nous, pourvu qu'il ne retombe pas dans ses travers "rouches"
Le Tchè
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Thierry 
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- Enregistré le: 28 Juil 2016, 17:45
- Localisation: Liège
Merci à ce même Twitto
Adrien Trebel est devenu le chouchou des supporters anderlechtois cette saison. Une popularité qui s’explique par sa forme physique mais surtout par son caractère : "On m’appelait tête de con à Nantes".
Qui est le meilleur Anderlechtois cette saison ? Si vous posez cette question un jour de match aux abords du stade Constant Vanden Stock, vous aurez la même réponse dans 90 % des cas : Adrien Trebel. Arrivé comme doublure de Youri Tielemans l’hiver dernier, le Français de 26 ans est devenu incontournable au milieu, même avec Sven Kums et Leander Dendoncker comme concurrents. Pour comprendre le pourquoi du comment de cette forme, on s’est posé 45 minutes avec le rouquin le plus célèbre de Pro League.
Comment expliquez-vous votre excellente forme depuis le début de la saison ?
"Premièrement, je suis bien entouré. Mes équipiers et le club en général me mettent dans les meilleures conditions possibles pour bien prester. Et deuxièmement, je prends soin de moi."
On nous dit que vous avez perdu du poids mais gagné du muscle depuis votre arrivée à Anderlecht.
"C’est vrai. Quand j’ai signé ici, j’avais un taux de graisse de 10 %. À l’heure actuelle, il est de 7,2 %. C’est peu. Je fais très attention à tous les détails. Dès qu’on a des congés, je rentre en France et je prends un préparateur physique pour bosser. Avant la reprise des entraînements, je suis allé 6 jours à Monaco avec ce préparateur. Je ne veux rien laisser au hasard. Question nourriture, je fais vraiment gaffe aussi. Avant, je me faisais plaisir mais je sentais bien que j’étais moins bien sur le terrain quand je m’étais fait un fast-food la veille. Maintenant, quand j’ai envie d’une pizza, je me la fais moi-même. Plus question d’aller chercher une pizza toute grasse dans un fast-food."
On nous raconte aussi que vous allez dormir tous les jours à 23 h, même si le film se termine à 23 h 20.
" (Rires) . C’est un peu exagéré. Si cela arrive, je regarderai la fin du film. Mais c’est vrai que j’essaie d’être au lit à 23 h. C’est entre 23 h et 2 h du matin que tu récupères le mieux. Chaque heure dans cette période compte double. Je fais aussi des séances de stretching l’après-midi et le soir."
Vous utilisez les chalets de repos à Neerpede ?
"Oui, c’est super. Quand on a deux entraînements, je coupe la 4G de mon téléphone et je vais dormir. On est bien dans ces chalets. C’est une bonne idée du coach."
D’où vient ce souci du détail dans l’entretien de votre corps ?
"À mes 15 ans, j’étais très souvent blessé. Tous mes équipiers recevaient un contrat pro de 3 ans. Moi, on m’a juste donné 1 an de contrat. Ça m’a fait réfléchir. Je me suis dit que je n’avais plus beaucoup de temps pour devenir footballeur pro . J’ai donc commencé à faire attention. Un jour, Samuel Fenillat, un de mes coachs à Nantes, a réuni toute l’équipe en demandant à chacun de parler de ses points faibles. Après, il a pris la parole en donnant le nom de ceux qui feraient une carrière professionnelle. J’étais dedans et tous les noms cités ont effectivement percé. Mais j’ai d’abord dû me débarrasser de toutes ces blessures."
Aujourd’hui, vous êtes le chouchou des fans anderlechtois.
"Je donne toujours le meilleur de moi. Je peux rater une passe ou un contrôle mais je ferai tout pour l’équipe. Et je n’ai pas peur d’aller au contact, ça plaît aussi au public, je pense."
Même quand le gars en face s’appelle Neymar.
"Oui (rires) . C’est dans ma nature, Neymar ou pas, je bourre dedans. Il est en train de devenir le meilleur joueur du monde mais je n’allais pas le regarder jouer. Les Parisiens ont été un peu surpris par notre agressivité. Mais quand ils joueront contre des Anglais ou des Italiens dans les tours suivants, ce sera encore pire. On a bousculé le PSG à l’aller et c’est pour ça qu’on a autant souffert au retour. Les Parisiens étaient prévenus."
D’où vient ce caractère de guerrier sur un terrain ?
"J’avais 10-11 ans et j’ai signé à Dreux Atlas, un club de cité en France. Les mecs étaient impressionnants. Chaque gars avait un grand club français qui le suivait. Nantes, Auxerre, Lens… L’entraîneur m’a dit que je n’avais pas le niveau mais que je pouvais rester car j’étais ami avec d’Ahmed Malki. Ahmed Malki, c’était un génie. Il savait tout faire mais il n’avait pas envie de faire les efforts pour aller chez les pros . Aujourd’hui, il joue toujours à Dreux au niveau amateur. J’ai longtemps été remplaçant là-bas mais j’ai commencé à bosser individuellement avec le coach. Même le jour de Noël, il me faisait bosser. Deux ans plus tard, j’avais le choix entre le centre de formation de Nantes, de Lens et Strasbourg."
Vous avez choisi Nantes où on nous dit qu’on vous surnommait "tête de cochon" .
"Tête de cochon ? Non, tête de con plutôt (rires) . C’est vrai que j’avais une tête de con. J’ai même failli louper ma première sélection chez les U15 français à cause de ça. Quand on m’avait annoncé la convocation, j’avais appelé ma mère, mon frère… Je planais. Le week-end avec Nantes, j’avais été catastrophique. Le coach m’a alors tué devant le groupe en me disant que je n’avais pas le niveau et que j’allais être ridicule en sélection. De rage, j’ai dit que je n’allais pas y aller puisque j’étais si nul. Bon, au dernier moment, j’y suis quand même allé. Et j’ai déjà menti aussi en disant que le kiné avait dit que je pouvais déjà rejouer juste après une blessure. Évidemment, je rechutais et le docteur me traitait de tête de con (rires) ."
"J’aurais gagné plus d’argent à La Gantoise"
Dans notre édition de vendredi, l’attaquant du "club du bord de Meuse", Orlando Sa, déclarait que "ce n’était pas son genre de forcer un départ comme Adrien Trebel". Une remarque que l’Anderlechtois n’a pas trop appréciée. "Il est libre de penser ce qu’il veut mais je sais que je suis droit dans mes bottes. Et lui, s’il avait vraiment eu la possibilité de partir, il l’aurait fait…"
Le Français est conscient que son image est mauvaise. "On croit que j’ai forcé mon départ de Nantes pour aller au "club du bord de Meuse" puis du "club du bord de Meuse" pour aller à Anderlecht, mais c’est faux. À Nantes, j’ai juste attendu la fin de mon contrat pour partir. Il n’y a pas eu de bras de fer. Pareil au "club du bord de Meuse" où j’avais dit aux dirigeants que je voulais partir. Ils m’avaient répondu qu’ils étaient d’accord s’ils recevaient une somme suffisante. C’est ce qu’il s’est passé avec Anderlecht, sans bras de fer."
Trebel avait tout de même brossé le stage hivernal du "club du bord de Meuse" en janvier dernier. "La direction savait que j’allais partir et je cherchais la meilleure option pour moi. Ça ne servait à rien d’aller en stage avec l’équipe. On parle de bras de fer avec le "club du bord de Meuse" parce que j’ai signé à Anderlecht, le grand rival. Si j’étais parti en Allemagne, personne n’aurait rien dit."
Au "club du bord de Meuse", on pensait que Trebel allait signer à Gand. "Le "club du bord de Meuse" avait un accord avec Gand, mais pas moi. J’ai commencé les tests médicaux là-bas mais ça n’engageait à rien. Je me suis toujours déplacé pour les clubs qui me portaient de l’intérêt. Moi, je voulais aller à Anderlecht. Je l’ai dit aux dirigeants du "club du bord de Meuse" et j’ai téléphoné à M. Louwagie pour lui annoncer. Il a encore amélioré l’offre et je pouvais gagner plus d’argent à Gand que ce que je gagne maintenant à Anderlecht. Mais si j’avais choisi l’argent, j’aurais opté pour Al Jazeera qui m’offrait un très gros salaire."
C’est donc à Anderlecht qu’il s’est engagé pour quatre ans et demi. "Je tiens à saluer Bruno Venanzi qui m’a laissé choisir mon club. Il a été super correct et ça devient rare dans le monde du football. J’avais vraiment envie de venir à Anderlecht, c’était un vrai pas en avant pour espérer jouer la Ligue des Champions. Quand j’avais prévenu Vanhaezebrouck en janvier que j’allais choisir Anderlecht, il m’a dit qu’il comprenait bien. Je lui ai dit que j’espérais quand même travailler avec lui un jour. Je n’imaginais pas que ça arriverait si vite (sourire). Moi qui viens de l’école nantaise, j’adore son style de jeu offensif."
"Bruges ne m’impressionne pas"
Dimanche, c’est le Topper. Un match bien plus important pour Anderlecht que pour Bruges et ses neuf points d’avance. "C’est clair, reconnaît Adrien Trebel. Si les "boeren" nous mettent à douze points, ça deviendra compliqué. On est chez nous et on veut vraiment gagner."
Même si le Club caracole en tête de la Pro League, Trebel n’est pas vraiment sous le charme de cette équipe. "J’ai regardé des matchs de Bruges et, franchement, je n’ai pas été impressionné. Il y a de bons joueurs et c’est une équipe assez complète, mais dire que je suis impressionné ou que j’ai peur, non, vraiment pas."
"Grâce à Vainqueur, je n’étais plus Poil de carotte"
On s’est plongé dans les souvenirs d’enfance et d’adolescence de Trebel.
Grâce à la complicité de ses proches, on a pu récolter quelques anecdotes sur Adrien Trebel. Il a joué le jeu avec le sourire.
Il a habité à… Mauves-sur-Loire : "C’est vrai, c’est le destin (sourire). C’est là que ma famille d’accueil habitait. Nantes proposait aux jeunes du centre de formation de se changer les idées le week-end avec des familles volontaires. On m’a désigné la famille Chargé, et je n’avais vraiment pas envie d’y aller. Je ne voulais pas que des gens essaient de prendre la place de mes parents divorcés. Aujourd’hui, Jean-Yves et Dominique Chargé sont mes seconds parents. Ils m’ont éduqué et m’ont appris la vie. Ils viennent voir mes matchs ici dès qu’ils le peuvent."
Il a été obligé d’acheter une Porsche : "C’est juste aussi (rires). Enfin, on ne m’a pas obligé mais on me l’a conseillé. En signant leur premier contrat pro, mes équipiers à Nantes voulaient tous une voiture. Moi, je me suis payé un appartement. Et je roulais en Smart. J’étais bien content. Quand je suis arrivé au "club du bord de Meuse", j’ai reçu la Peugeot 308 du club. C’était bien assez pour moi, mais ma famille m’a dit que je devais aussi me faire plaisir. J’ai donc acheté une Porsche. J’ai roulé un an avec puis je l’ai laissée à mon frère. Je roule avec la voiture d’Anderlecht."
On le surnommait "Poil de carotte" : "À Nantes, quand j’ai commencé à m’entraîner de temps en temps avec l’équipe première, les pros me surnommaient ‘Poil de carotte’. Je n’aimais pas trop ça, mais bon. Un jour, William Vainqueur m’a dit que je devais faire comme lui lors de son premier entraînement : rentrer dans le lard des pros pour me faire respecter. Il avait raison. Les pros ne m’ont plus appelé ‘Poil de carotte’. Parfois c’était ‘Paul Scholes’ ou simplement ‘roux’. C’était plus affectueux (rires)."
Adrien Trebel est devenu le chouchou des supporters anderlechtois cette saison. Une popularité qui s’explique par sa forme physique mais surtout par son caractère : "On m’appelait tête de con à Nantes".
Qui est le meilleur Anderlechtois cette saison ? Si vous posez cette question un jour de match aux abords du stade Constant Vanden Stock, vous aurez la même réponse dans 90 % des cas : Adrien Trebel. Arrivé comme doublure de Youri Tielemans l’hiver dernier, le Français de 26 ans est devenu incontournable au milieu, même avec Sven Kums et Leander Dendoncker comme concurrents. Pour comprendre le pourquoi du comment de cette forme, on s’est posé 45 minutes avec le rouquin le plus célèbre de Pro League.
Comment expliquez-vous votre excellente forme depuis le début de la saison ?
"Premièrement, je suis bien entouré. Mes équipiers et le club en général me mettent dans les meilleures conditions possibles pour bien prester. Et deuxièmement, je prends soin de moi."
On nous dit que vous avez perdu du poids mais gagné du muscle depuis votre arrivée à Anderlecht.
"C’est vrai. Quand j’ai signé ici, j’avais un taux de graisse de 10 %. À l’heure actuelle, il est de 7,2 %. C’est peu. Je fais très attention à tous les détails. Dès qu’on a des congés, je rentre en France et je prends un préparateur physique pour bosser. Avant la reprise des entraînements, je suis allé 6 jours à Monaco avec ce préparateur. Je ne veux rien laisser au hasard. Question nourriture, je fais vraiment gaffe aussi. Avant, je me faisais plaisir mais je sentais bien que j’étais moins bien sur le terrain quand je m’étais fait un fast-food la veille. Maintenant, quand j’ai envie d’une pizza, je me la fais moi-même. Plus question d’aller chercher une pizza toute grasse dans un fast-food."
On nous raconte aussi que vous allez dormir tous les jours à 23 h, même si le film se termine à 23 h 20.
" (Rires) . C’est un peu exagéré. Si cela arrive, je regarderai la fin du film. Mais c’est vrai que j’essaie d’être au lit à 23 h. C’est entre 23 h et 2 h du matin que tu récupères le mieux. Chaque heure dans cette période compte double. Je fais aussi des séances de stretching l’après-midi et le soir."
Vous utilisez les chalets de repos à Neerpede ?
"Oui, c’est super. Quand on a deux entraînements, je coupe la 4G de mon téléphone et je vais dormir. On est bien dans ces chalets. C’est une bonne idée du coach."
D’où vient ce souci du détail dans l’entretien de votre corps ?
"À mes 15 ans, j’étais très souvent blessé. Tous mes équipiers recevaient un contrat pro de 3 ans. Moi, on m’a juste donné 1 an de contrat. Ça m’a fait réfléchir. Je me suis dit que je n’avais plus beaucoup de temps pour devenir footballeur pro . J’ai donc commencé à faire attention. Un jour, Samuel Fenillat, un de mes coachs à Nantes, a réuni toute l’équipe en demandant à chacun de parler de ses points faibles. Après, il a pris la parole en donnant le nom de ceux qui feraient une carrière professionnelle. J’étais dedans et tous les noms cités ont effectivement percé. Mais j’ai d’abord dû me débarrasser de toutes ces blessures."
Aujourd’hui, vous êtes le chouchou des fans anderlechtois.
"Je donne toujours le meilleur de moi. Je peux rater une passe ou un contrôle mais je ferai tout pour l’équipe. Et je n’ai pas peur d’aller au contact, ça plaît aussi au public, je pense."
Même quand le gars en face s’appelle Neymar.
"Oui (rires) . C’est dans ma nature, Neymar ou pas, je bourre dedans. Il est en train de devenir le meilleur joueur du monde mais je n’allais pas le regarder jouer. Les Parisiens ont été un peu surpris par notre agressivité. Mais quand ils joueront contre des Anglais ou des Italiens dans les tours suivants, ce sera encore pire. On a bousculé le PSG à l’aller et c’est pour ça qu’on a autant souffert au retour. Les Parisiens étaient prévenus."
D’où vient ce caractère de guerrier sur un terrain ?
"J’avais 10-11 ans et j’ai signé à Dreux Atlas, un club de cité en France. Les mecs étaient impressionnants. Chaque gars avait un grand club français qui le suivait. Nantes, Auxerre, Lens… L’entraîneur m’a dit que je n’avais pas le niveau mais que je pouvais rester car j’étais ami avec d’Ahmed Malki. Ahmed Malki, c’était un génie. Il savait tout faire mais il n’avait pas envie de faire les efforts pour aller chez les pros . Aujourd’hui, il joue toujours à Dreux au niveau amateur. J’ai longtemps été remplaçant là-bas mais j’ai commencé à bosser individuellement avec le coach. Même le jour de Noël, il me faisait bosser. Deux ans plus tard, j’avais le choix entre le centre de formation de Nantes, de Lens et Strasbourg."
Vous avez choisi Nantes où on nous dit qu’on vous surnommait "tête de cochon" .
"Tête de cochon ? Non, tête de con plutôt (rires) . C’est vrai que j’avais une tête de con. J’ai même failli louper ma première sélection chez les U15 français à cause de ça. Quand on m’avait annoncé la convocation, j’avais appelé ma mère, mon frère… Je planais. Le week-end avec Nantes, j’avais été catastrophique. Le coach m’a alors tué devant le groupe en me disant que je n’avais pas le niveau et que j’allais être ridicule en sélection. De rage, j’ai dit que je n’allais pas y aller puisque j’étais si nul. Bon, au dernier moment, j’y suis quand même allé. Et j’ai déjà menti aussi en disant que le kiné avait dit que je pouvais déjà rejouer juste après une blessure. Évidemment, je rechutais et le docteur me traitait de tête de con (rires) ."
"J’aurais gagné plus d’argent à La Gantoise"
Dans notre édition de vendredi, l’attaquant du "club du bord de Meuse", Orlando Sa, déclarait que "ce n’était pas son genre de forcer un départ comme Adrien Trebel". Une remarque que l’Anderlechtois n’a pas trop appréciée. "Il est libre de penser ce qu’il veut mais je sais que je suis droit dans mes bottes. Et lui, s’il avait vraiment eu la possibilité de partir, il l’aurait fait…"
Le Français est conscient que son image est mauvaise. "On croit que j’ai forcé mon départ de Nantes pour aller au "club du bord de Meuse" puis du "club du bord de Meuse" pour aller à Anderlecht, mais c’est faux. À Nantes, j’ai juste attendu la fin de mon contrat pour partir. Il n’y a pas eu de bras de fer. Pareil au "club du bord de Meuse" où j’avais dit aux dirigeants que je voulais partir. Ils m’avaient répondu qu’ils étaient d’accord s’ils recevaient une somme suffisante. C’est ce qu’il s’est passé avec Anderlecht, sans bras de fer."
Trebel avait tout de même brossé le stage hivernal du "club du bord de Meuse" en janvier dernier. "La direction savait que j’allais partir et je cherchais la meilleure option pour moi. Ça ne servait à rien d’aller en stage avec l’équipe. On parle de bras de fer avec le "club du bord de Meuse" parce que j’ai signé à Anderlecht, le grand rival. Si j’étais parti en Allemagne, personne n’aurait rien dit."
Au "club du bord de Meuse", on pensait que Trebel allait signer à Gand. "Le "club du bord de Meuse" avait un accord avec Gand, mais pas moi. J’ai commencé les tests médicaux là-bas mais ça n’engageait à rien. Je me suis toujours déplacé pour les clubs qui me portaient de l’intérêt. Moi, je voulais aller à Anderlecht. Je l’ai dit aux dirigeants du "club du bord de Meuse" et j’ai téléphoné à M. Louwagie pour lui annoncer. Il a encore amélioré l’offre et je pouvais gagner plus d’argent à Gand que ce que je gagne maintenant à Anderlecht. Mais si j’avais choisi l’argent, j’aurais opté pour Al Jazeera qui m’offrait un très gros salaire."
C’est donc à Anderlecht qu’il s’est engagé pour quatre ans et demi. "Je tiens à saluer Bruno Venanzi qui m’a laissé choisir mon club. Il a été super correct et ça devient rare dans le monde du football. J’avais vraiment envie de venir à Anderlecht, c’était un vrai pas en avant pour espérer jouer la Ligue des Champions. Quand j’avais prévenu Vanhaezebrouck en janvier que j’allais choisir Anderlecht, il m’a dit qu’il comprenait bien. Je lui ai dit que j’espérais quand même travailler avec lui un jour. Je n’imaginais pas que ça arriverait si vite (sourire). Moi qui viens de l’école nantaise, j’adore son style de jeu offensif."
"Bruges ne m’impressionne pas"
Dimanche, c’est le Topper. Un match bien plus important pour Anderlecht que pour Bruges et ses neuf points d’avance. "C’est clair, reconnaît Adrien Trebel. Si les "boeren" nous mettent à douze points, ça deviendra compliqué. On est chez nous et on veut vraiment gagner."
Même si le Club caracole en tête de la Pro League, Trebel n’est pas vraiment sous le charme de cette équipe. "J’ai regardé des matchs de Bruges et, franchement, je n’ai pas été impressionné. Il y a de bons joueurs et c’est une équipe assez complète, mais dire que je suis impressionné ou que j’ai peur, non, vraiment pas."
"Grâce à Vainqueur, je n’étais plus Poil de carotte"
On s’est plongé dans les souvenirs d’enfance et d’adolescence de Trebel.
Grâce à la complicité de ses proches, on a pu récolter quelques anecdotes sur Adrien Trebel. Il a joué le jeu avec le sourire.
Il a habité à… Mauves-sur-Loire : "C’est vrai, c’est le destin (sourire). C’est là que ma famille d’accueil habitait. Nantes proposait aux jeunes du centre de formation de se changer les idées le week-end avec des familles volontaires. On m’a désigné la famille Chargé, et je n’avais vraiment pas envie d’y aller. Je ne voulais pas que des gens essaient de prendre la place de mes parents divorcés. Aujourd’hui, Jean-Yves et Dominique Chargé sont mes seconds parents. Ils m’ont éduqué et m’ont appris la vie. Ils viennent voir mes matchs ici dès qu’ils le peuvent."
Il a été obligé d’acheter une Porsche : "C’est juste aussi (rires). Enfin, on ne m’a pas obligé mais on me l’a conseillé. En signant leur premier contrat pro, mes équipiers à Nantes voulaient tous une voiture. Moi, je me suis payé un appartement. Et je roulais en Smart. J’étais bien content. Quand je suis arrivé au "club du bord de Meuse", j’ai reçu la Peugeot 308 du club. C’était bien assez pour moi, mais ma famille m’a dit que je devais aussi me faire plaisir. J’ai donc acheté une Porsche. J’ai roulé un an avec puis je l’ai laissée à mon frère. Je roule avec la voiture d’Anderlecht."
On le surnommait "Poil de carotte" : "À Nantes, quand j’ai commencé à m’entraîner de temps en temps avec l’équipe première, les pros me surnommaient ‘Poil de carotte’. Je n’aimais pas trop ça, mais bon. Un jour, William Vainqueur m’a dit que je devais faire comme lui lors de son premier entraînement : rentrer dans le lard des pros pour me faire respecter. Il avait raison. Les pros ne m’ont plus appelé ‘Poil de carotte’. Parfois c’était ‘Paul Scholes’ ou simplement ‘roux’. C’était plus affectueux (rires)."
Le Tchè
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Thierry - Messages: 4376
- Enregistré le: 28 Juil 2016, 17:45
- Localisation: Liège
Les prestations d’Adrien Trebel ne passent pas inaperçue, il suscite de l’intérêt de plusieurs clubs Allemands. Il ne parle pas de transfert et laisse le soin à son agent et à la direction mauve de s’occuper de cet intérêt.
Il ajoute qu’il se sent bien à Anderlecht et qu’il y est épanoui. Il aimerait terminer la saison avec Anderlecht et décrocher un deuxième titre de champion. Il se concentre donc avant tout sur l’équipe pas sur un éventuel transfert.
Il ouvert aussi à une prolongation de contrat avec Anderlecht qui inclurait un montant de départ. Cependant il a encore un contrat de quatre ans, ce qui peut le faire réfléchir avant de prolonger.
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Gringo 
- Messages: 7019
- Enregistré le: 30 Juil 2016, 21:45
Trebel est d'ores et déjà OUT pour le topper de dimanche.
Lors du match contre Charleroi, il a été remplacé après avoir ressenti une forte douleur derrière la cuisse.
Au mieux il s'agit d'une simple élongation et serait assez vite de retour. Au pire, il s'agit d'une déchirure, et dans ce cas son année 2017 serait terminée.
Lors du match contre Charleroi, il a été remplacé après avoir ressenti une forte douleur derrière la cuisse.
Au mieux il s'agit d'une simple élongation et serait assez vite de retour. Au pire, il s'agit d'une déchirure, et dans ce cas son année 2017 serait terminée.
El Grillo
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Grillo - Messages: 11638
- Enregistré le: 28 Juil 2016, 17:43
- Localisation: Liège
On verra si c'est une bonne ou mauvaise chose.
Qui sait si le DDKums ne se révélera pas en l'absence d'Adrien (que j'apprécie beaucoup pourtant)...
Qui sait si le DDKums ne se révélera pas en l'absence d'Adrien (que j'apprécie beaucoup pourtant)...
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Carolin 
- Messages: 2875
- Enregistré le: 30 Juil 2016, 20:05
Pour moi, si un des 3 doit dégager, ce n'est certainement Trebel. Le seul a mouiller le maillot à tous les matchs. Irréprochable depuis le début de saison.
Après, ce qui me tracasse, c'est qu'aucun duo n'est vraiment complémentaire jusqu'à présent... Et que les aligner tous les 3 nous prive d'un élément offensif.
Après, ce qui me tracasse, c'est qu'aucun duo n'est vraiment complémentaire jusqu'à présent... Et que les aligner tous les 3 nous prive d'un élément offensif.
El Grillo
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Grillo - Messages: 11638
- Enregistré le: 28 Juil 2016, 17:43
- Localisation: Liège
Sur papier le plus complémentaire c'est ddk kums...mais je suis d'accord que c'est assez injuste pour trebel à qui on a pas grand chose à reprocher à part de jamais être décisif...
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mag 
- Messages: 5905
- Enregistré le: 30 Juil 2016, 21:00
Kums l’est lui ?mag a écrit:Sur papier le plus complémentaire c'est ddk kums...mais je suis d'accord que c'est assez injuste pour trebel à qui on a pas grand chose à reprocher à part de jamais être décisif...
Le Tchè
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Thierry - Messages: 4376
- Enregistré le: 28 Juil 2016, 17:45
- Localisation: Liège
mag a écrit:Sur papier le plus complémentaire c'est ddk kums...mais je suis d'accord que c'est assez injuste pour trebel à qui on a pas grand chose à reprocher à part de jamais être décisif...
Kums lui est décisif..... dans son propre rectangle....
Faudrait lui interdire d'y mettre un pied !! si c'est pour à chaque fois y faire une connerie.....
WE WERE ANDERLECHT
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Alain - Messages: 2511
- Enregistré le: 30 Juil 2016, 20:24
mag a écrit:Sur papier le plus complémentaire c'est ddk kums...mais je suis d'accord que c'est assez injuste pour trebel à qui on a pas grand chose à reprocher à part de jamais être décisif...
On ne lui demande pas d'être décisif. Sa position sur le terrain ne le lui permet pas...
D'ailleurs, contre Lokeren, quand Hanni sort et que Trebel joue un cran plus haut, on voit directement qu'il peut apporter offensivement et se montrer dangereux.
El Grillo
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Grillo - Messages: 11638
- Enregistré le: 28 Juil 2016, 17:43
- Localisation: Liège
Bonne nouvelle ! Pas de déchirure pour Trebel, une simple élongation qui demande un peu de repos.
El Grillo
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Grillo - Messages: 11638
- Enregistré le: 28 Juil 2016, 17:43
- Localisation: Liège
Grillo a écrit:mag a écrit:Sur papier le plus complémentaire c'est ddk kums...mais je suis d'accord que c'est assez injuste pour trebel à qui on a pas grand chose à reprocher à part de jamais être décisif...
On ne lui demande pas d'être décisif. Sa position sur le terrain ne le lui permet pas...
D'ailleurs, contre Lokeren, quand Hanni sort et que Trebel joue un cran plus haut, on voit directement qu'il peut apporter offensivement et se montrer dangereux.
Un 8 ca doit aussi être de temps en temps décisif...
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mag - Messages: 5905
- Enregistré le: 30 Juil 2016, 21:00
mag a écrit:Grillo a écrit:mag a écrit:Sur papier le plus complémentaire c'est ddk kums...mais je suis d'accord que c'est assez injuste pour trebel à qui on a pas grand chose à reprocher à part de jamais être décisif...
On ne lui demande pas d'être décisif. Sa position sur le terrain ne le lui permet pas...
D'ailleurs, contre Lokeren, quand Hanni sort et que Trebel joue un cran plus haut, on voit directement qu'il peut apporter offensivement et se montrer dangereux.
Un 8 ca doit aussi être de temps en temps décisif...
Cela dépend des consignes données... Et de toute façon, ce serait culotté de lui reprocher cela, alors qu'excepté Henry, aucun de nos joueurs offensifs n'est décisif. C'est pourtant leur rôle premier.
El Grillo
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Grillo - Messages: 11638
- Enregistré le: 28 Juil 2016, 17:43
- Localisation: Liège
Grillo a écrit:mag a écrit:Grillo a écrit:On ne lui demande pas d'être décisif. Sa position sur le terrain ne le lui permet pas...
D'ailleurs, contre Lokeren, quand Hanni sort et que Trebel joue un cran plus haut, on voit directement qu'il peut apporter offensivement et se montrer dangereux.
Un 8 ca doit aussi être de temps en temps décisif...
Cela dépend des consignes données... Et de toute façon, ce serait culotté de lui reprocher cela, alors qu'excepté Henry, aucun de nos joueurs offensifs n'est décisif. C'est pourtant leur rôle premier.
Je dis qu'on doit transférer un attaquant et un créatif donc je suis d'accord avec ce constat...il n'en reste pas moins qu'un 8 doit de temps à autres être décisif aussi...surtout vu le surnombre qu'on a au milieu...hors Trebel ne l'est jamais ou presque (mais on le savait en l'achetant, c'était déjà le cas au "club du bord de Meuse", il ne sent pas les moments ou le geste doit être juste), même un pré-assist je ne lui en vois pas donner
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mag - Messages: 5905
- Enregistré le: 30 Juil 2016, 21:00
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Thierry - Messages: 4376
- Enregistré le: 28 Juil 2016, 17:45
- Localisation: Liège
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