Jesper Fredberg a reçu une proposition de la part du RSC Anderlecht pour occuper le poste de directeur sportif, il étudie cette offre mais des sources proches affirment qu'il souhaite y répondre favorablement.


La direction mauve est proche d'un accord avec le Danois qui verrait son salaire augmenter par la même occasion.


Source: La Dernière Heure

Fredberg est plus en plus proche du RSCA

Jesper Fredberg est bien parti pour être le nouveau directeur sportif du RSCA, il est toujours en négociation avec le club et une issue favorable est très proche selon la presse. Il devra épauler Peter Verbeke qui n’occupera plus que le poste de CEO à son retour.


Dries Belaen sera lui toujours en charge de la cellule scouting, cette cellule sera renforcée suite au départ de Tim Matthys qui a préféré un rôle de directeur sportif à Malines. La possibilité de garder Robin Veldman encore quelques mois comme T1 est plus que jamais d’actualités ajoute la presse.

Source: Sud Presse (Xavier Thirion)
La Dernière Heure (R.V.P.)

Article du soir...je ne peux être que d'accord

Les Mauves ont besoin de stabilité
Le départ pour Malines de Tim Matthys, qui était venu renforcer la cellule scouting des Mauves il y a moins d’un an, traduit une nouvelle fois l’instabilité qui règne au RSCA depuis cinq ans. Anderlecht se retrouve actuellement sans T1 officiel, sans CEO et sans directeur sportif.



Anderlecht renouera-t-il un jour avec la constance qui avait fait sa force durant des dizaines d’années ? Alors que le rachat du club par Marc Coucke avait été présenté par les nouveaux décideurs anderlechtois comme le début d’une nouvelle ère censée ramener le Sporting au sommet de l’Europe, c’est au contraire l’instabilité qui s’est érigée en fil rouge depuis près de cinq ans. Un déséquilibre quasi permanent qui s’exprime une nouvelle fois avec le départ annoncé de Tim Matthys pour Malines, où il trouvera un cadre de travail plus serein et correspondant mieux à ses ambitions.

T1 : garder Veldman encore quelques mois ?
Matthys était arrivé dans la capitale il y a un peu moins d’un an à la demande de Peter Verbeke, qui avait apprécié son travail de directeur sportif à Gand où il l’avait côtoyé. « Au RSCA, je rejoins le plus grand club de Belgique. Je veux lui apporter ma contribution afin qu’il puisse décrocher ce 35e titre le plus rapidement possible », avait déclaré le nouveau venu en décembre. Inutile de préciser qu’on est très loin du compte. Anderlecht dispose actuellement d’un groupe moins fort que celui de la saison passée et la cellule scouting, avec Dries Belaen à sa tête, est loin d’être la seule à manquer de fil conducteur.


Au niveau des dirigeants, outre le pas de côté effectué par Marc Coucke après avoir multiplié les erreurs durant ses premiers mois, le parc Astrid a vu défiler en cinq ans Michaël Verschueren, Luc Devroe, Frank Arnesen, Karel Van Eetvelt ou encore Jos Donvil. Wouter Vandenhaute, appelé à la rescousse par son ex-rival pour reprendre la présidence dès 2020, apparaît désormais bien seul à la barre, Peter Verbeke étant actuellement en arrêt maladie après avoir embrassé trop de fonctions. Dépourvue de sérénité et de puissance financière, le principal talon d’Achille, la vie en mauve est devenue invivable. Le Néerlandais Henk Van Stee ayant décliné l’offre anderlechtoise après avoir roulé sa bosse au Sparta Rotterdam, à Feyenoord, au Shakhtar Donetsk ou au Zenit Saint-Pétersbourg, on attend l’arrivée du Danois Jesper Fredberg (41 ans), l’actuel directeur sportif de Viborg, qui devrait y terminer l’année civile. Mais, indépendamment de son expérience et de ses compétences, la venue de Fredberg dans un club et une compétition qu’il ne connaît guère, ne sera pas une garantie de succès. Là aussi, tout sera à recommencer.

Concernant le poste de T1 et même de l’ensemble du staff – Guillaume Gillet est passé en quatre mois de joueur des U23 à coach principal en Challenger Pro League après avoir été l’adjoint de Mazzù ! –, le flou est également de mise. Après les paris perdus de Vandenhaute qui vira son ami Frankie Vercauteren pour Vincent Kompany avant de remercier celui-ci pour un Felice Mazzù qui n’aura pas tenu cinq mois, Robin Veldman – déjà le 8e T1 de l’ère Coucke !- tente de saisir la chance de sa vie. Avec en poche le diplôme UEFA A mais pas encore la Pro Licence requise pour entraîner en Pro League. La direction bruxelloise, bien embarrassée dans sa recherche d’un nouvel entraîneur principal, verrait sans doute volontiers l’intérimaire prolonger sa mission durant quelques mois encore. Avec une philosophie « plus proche de Kompany que de Mazzù », comme le Néerlandais l’a lui-même souligné le jour de sa promotion. Un pas en avant, deux pas en arrière.



Le RSCA navigue à vue
Tout cela se ressent au sein du noyau où là aussi, tout est à refaire chaque été, les nombreux prêts symbolisant l’instabilité chronique. Qui peut dire, aujourd’hui, quel est le patron d’Anderlecht ? Dans ces circonstances, des passants tels que Silva – Wolverhampton veut le rapatrier en janvier – et Esposito – il aimerait partir – pensent d’abord à leurs intérêts personnels tandis que de fortes personnalités comme Hoedt essaient de faire la loi. Quant aux jeunes, la plus grande richesse mauve, beaucoup d’entre eux sont en passe de se perdre après avoir été brinquebalés, dans la précipitation, des U23 à l’équipe première et inversement. Trebel et Leoni viendront-ils quelque peu stabiliser l’ensemble, dans un entrejeu qui n’a lui non plus jamais trouvé ses repères depuis des mois ?

Jeudi soir, au Lierse, la pression sera plus forte que jamais alors que la Coupe est le dernier grand objectif que les Mauves peuvent encore espérer atteindre.


Même si la victoire contre Eupen et les résultats arrachés – le terme est approprié – à Silkeborg et à l’Antwerp ont atténué la crise, où va Anderlecht ? En cinq ans, ils sont nombreux à avoir profité de l’image du RSCA pour rebondir ailleurs mais combien avaient réellement le cœur et l’ADN anderlechtois, pour reprendre une formule si souvent utilisée à Neerpede ? Sans T1 officiel – ou officiellement déclaré –, sans directeur sportif et sans CEO, difficile de bien préparer un mercato de janvier qui s’annonce pourtant crucial. Plus que jamais, le RSCA navigue à vue.

Quel foutoir

On devrait à nouveau changer le nom du stade : Park Bouglione.